• La Brise


    Une note s'élève dans la brise, qui caresse, frêle et douce.
    Le piano, heureux, déverse sa mélancolie parmi les formes de la terre,
    Les valons et les collines, et les esprits s'apaisent, et sereins, se serrent.

    Plus rien d'autre ne compte que la douce voix de la nuit.
    Elle s’immisce sans énigme dans les seins,
    Résonne dans l'immensité.

    La beauté coule de ses accords, comme l'eau d'un ruisseau,
    Qui chancelle et danse dans le tumulte des roches tordues.
    Sa clarté n'a d'égale que sa chaleur, et, bien que cachée, tout y résonne.

    Les lumières de l'infini ne la jalousent en rien, et l'aiment même,
    Puisqu'elles chantent elles aussi, et dansent sans jamais qu'on ne les voit faire.
    La Belle danse, et caresse à jamais nos espoirs de connaître un jour leur amour éternel.

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